Envie d'une escapade insolite

Si vous souhaitez un dépaysement total en un rien de temps, rien de tel qu'un week-end à Lyon, à 2 heures à peine de Genève. Que vous soyez en amoureux ou en famille, le programme que voici est parfait pour passer du bon temps en découvrant une ville magnifique où la gastronomie et les marionnettes sont à l’honneur !

En deux jours, il vaut mieux privilégier un quartier de Lyon à visiter, j’ai choisi le Vieux-Lyon. Les vielles pierres ont tant d’histoires à raconter ! Afin d’en savoir plus, s’équiper d’un guide. Le Guide du Routard nous a permis d’apprendre quelques anecdotes intéressantes.

Après avoir pris le périphérique qui contourne la ville, direction le centre de Lyon jusqu’à un parking. Il y en a en quantité. L’un des plus proches de la vieille ville est le parking St-Jean. Une fois le véhicule parqué, on peut commencer la visite ! On se trouve devant le palais de justice, un bâtiment très imposant. On se faufile dans les ruelles derrière et on est dans la fameuse rue St-Jean qui traverse le Vieux Lyon. Là, échoppes, petits « bouchons » (les fameux restaurants lyonnais), magasins souvenirs et en tous genres se suivent. Si vous avez déjà une petite faim, le restaurant Le Laurencin vous accueille dans la même rue dans une ambiance typique des véritables bouchons. Beaucoup de restaurant se disent « bouchon », mais ce n’est pas le cas. Pour être un VRAI bouchon lyonnais, le lieu doit être convivial, avoir de longues tables et proposer des spécialités lyonnaises bien particulières comme l’andouillette, la quenelle, la cervelle de canuts… !!! Le restaurant doit être sans chichis et afficher des prix accessibles. Au sol, du carrelage, sur les murs une atmosphère d’un autre temps et sur le comptoir des mets proposés dans de grands saladiers, à la vue de tous, comme à la maison ! Pour une faim moins vorace, acheter une belle brioche aux pralines à la boulangerie du Palais… un régal, mais pour lequel il faut parfois attendre 20 minutes, file d’attente sans fin … mais avec faim oblige !

Toujours dans la rue St-Jean, on s’arrête évidemment à la Cathédrale St-Jean, magnifique exemple d’architecture qui possède l’une des plus belles et plus anciennes horloges astronomiques. Elle sonne à midi, 14h et 16h tous les jours. Voir s’actionner le mécanisme de cette horloge construite en 13et quelques est incroyable. Penser qu’il y a plus de 700 ans, des personnes ingénieuses ont étudié la course des étoiles et travaillé pour créer cette merveille est absolument fou !

Tandis qu’on déambule dans cette rue, on utilise les « traboules ». Ce sont les toutes petites ruelles, ou plutôt les couloirs percés entre les bâtiments du vieux Lyon qui servaient autrefois à traverser la ville plus rapidement, mais aussi qui protégeaient de la pluie les rouleaux de soie que l’on transportait d’un coin à l’autre de Lyon. En effet, la ville a longtemps été mondialement connue pour la fabrication de la soie, et l’est encore. Des musées offrent la possibilité de voir comment travaillaient les vers à soie et comment des mains habiles transformaient les fils de leurs cocons en sublime soierie.

En ce qui nous concerne, nous avons choisi pour l’après-midi avec les enfants l’option découverte du théâtre de Guignol ! Le spectacle goguenard a beaucoup plu aux enfants et aux parents ! Chaque spectateur a eu droit à un petit clin d’œil personnalisé ! Et oui ! discrètement à l’entrée, la caissière nous a demandé le prénom des enfants et leur ville d’origine… les marionnettistes s’en sont inspiré et des situations parfois cocasses en sont ressorties ! Nous évidemment, on a eu droit, au cliché «  les Suisses qui viennent en France avec leur lingots d’or sous le bras… ». Bref, les enfants n’en revenaient pas !

En face du théâtre, à 3 pas et demi, le Café du Soleil. C’est LE restaurant incontournable de Lyon ! Des plats typiques tous délicieux, le personnel aux petits soins, le lieu charmant, les portions énormes, les prix raisonnables et le service rapide !  Que demander de plus ? … peut-être une chose : réserver à l’avance…

Le clou du week-end a été notre point de chute : l’hôtel ou pour être plus précis, notre logement sur l’eau ! Je réservais la surprise à ma famille. Je leur avais indiqué que nous logerions sur les quais… en les longeant, tous regardaient du côté des façades des bâtiments, sans trouver d’hôtel… les sempiternels « c’est quand qu’on arrive » commençaient à claironner quand soudain je leur dis : «  c’est là ! ». « Mais où ? Il n’y a pas d’hôtel ici ! » «  Non, mais de l’autre côté de la rue, il y a une… péniche ! » La surprise a été générale !

Très bon accueil par Madame la propriétaire. 2 chambres adorables : une grande pour les parents, l’autre toute petite en suite pour les enfants. Une baignoire immense et luxe du luxe, accrochez-vous : une piscine intérieure privée sur la péniche. Elle est pas belle la vie ?

Le petit-déjeuner fait maison avec des confitures artisanales concoctées par la propriétaire, de la baquette croustillante, du beurre frais, du bon café bien chaud… le bonheur à bord !

Si vous souhaitez vous aussi passez un week-end sur au fil de l’eau, bien manger et découvrir une ville magnifique, visitez Lyon et dormez sur la péniche El Kantara…qui vous enchantera !

péniche El Kantara

Crédit photo : www.hotels-insolites.com 

Envie d'un P'tit Bouchon?

Non, pas d’un bouchon sur l’autoroute ! Personne n’en voudrait ! Je vous parle d’un petit Bouchon Vaudois. Vous voyez ? Cette délicieuse friandise bien de chez nous, comme on dit par ici ! Le Bouchon Vaudois, est un produit haut de gamme qui mériterait d’être mieux connu à mon avis… car combien de personnes de mon entourage, suisses de surcroît, ne connaissent pas ce sublime petit biscuit cylindrique au goût si délicat, mêlant les arômes de chocolat et d’amandes. Absolument délicieux… A croquer à toute heure, 2 maximum par crise de gourmandise… En avaler trop d’un coup augmenterait fortement le risque d’indigestion… et comme toute bonne chose qui se respecte, il ne faut pas en abuser.

Imaginé en 1948 par les membres de l’Association vaudoise des pâtissiers-confiseurs, cette « delicatessen » est le résultat d’une discussion animée autour d’une bonne fondue… M. Alfred Anex, le Président, de l’Association, avait en tête de créer une spécialité de confiserie typiquement vaudoise. Il invita donc ses confrères à faire ripaille et réfléchir à la création d’une spécialité vaudoise qui serait vendue uniquement en confiserie. En fin de repas, le bon vin blanc aidant peut-être à son inspiration, il s’écria : "J’ai trouvé, nous ferons des bouchons ! » Ce à quoi, ses convives répondirent «  vaudois ! ». 

Le concept marketing était donc né ! Pas besoin d’agence de pub ultra sophistiquée. Ils se mirent d'accord sur les ingrédients, l'art de les confectionner et leur prix (entre Fr 1.50 à 2.- pièce aujourd'hui). Ces subtilités gustatives, créées entièrement à la main, sont dorénavant préparées de manière plus industrielle chez certains pâtissiers, ce qui a fait fureur parmi les amateurs... Il faut dire qu'il faut 15 manutentions pour parvenir au produit fini, et malheureusement, de nos jours, le temps presse, les commandes fusent, et les pâtissiers n'arrivent plus à suivre le rythme de ces petits bijoux - pardon bouchons -  vaudois! Je les ai goûtés... ils sont toujours aussi délicieux!

Adresse des artisans de ces petites merveilles sur les confiseurs romands

Envie d'un verre...

«Les affaires de coeur et le vin, cela va bien ensemble. Qui vide son verre, vide son coeur.»

de  Henri Jeanson

Dialogue du film de Christian-Jaque Fanfan-la-Tulipe ... l'un de mes préférés avec le magistral Gérard Philipe

Envie de découvrir une bonne auberge

J’ai découvert un lieu très sympathique et convivial où il fait bon boire et manger de bons petits plats: l’Auberge de Crassier. A quelques kilomètres de Nyon, au pied du Jura, Crassier est un joli village qui a su garder une âme de ...« village » ! Son auberge au centre, tout près de l’Eglise en est un témoignage parfait. 

Dans ce restaurant, authentique auberge comme on n’en voit plus que rarement, la cuisine est divine ! Les spécialités du Chef chatouillent les narines dès qu’on passe le pas de la porte. Dans l’assiette, on se laisse ensuite séduire par les couleurs et les saveurs exquises variant au gré des saisons. Que vous choisissiez le plat du jour ou l’un des mets à la carte comme les filets de perches du lac, les calamars grillés à la Calabraise, le filet de bœuf, le foie gras maison, et j’en passe… vous ne le regretterez pas… Ma préférence à moi : la souris d’agneau à l’ancienne. A s’en lécher les babines. 

Tout est délicieux et servi avec le sourire. L’ambiance est vraiment chaleureuse et quand on voit arriver l’addition, elle ne laisse pas un goût amer. Tout au contraire, car les prix sont tout à fait abordables pour la qualité de cette cuisine traditionnelle qui est excellente. En plus, le patron met à l’honneur les vins de la région qui se marient à merveille avec les mets proposés. Que demander de plus ?

C’est un lieu idéal pour un repas en amoureux ou entre amis. Il paraît même qu’on y organise des banquets jusqu’à 100 personnes donc parfait aussi pour les repas d’entreprises. Sans oublier les facilités de parking gratuit juste à côté et quand il fait beau et chaud, la terrasse ombragée vous accueille pour un fabuleux festin !

J’y retournerai bientôt, c’est sûr.

6 route de la Rippe à Crassier / tel 022 367 12 01

l'Auberge de Crassier

Crédit photo

www.restaurants-geneve.ch/auberge-de-crassier/auberge-de-crassier.htm

Envie du meilleur Chasselas vaudois

Le Clos de la Dame... Vous connaissez? C'est ce vin blanc, 100% Chasselas et sélectionné par Terravin, qui vient de remporter les «Lauriers de Platine», la plus haute distinction pour les Chasselas vaudois. Issu de l'appellation contrôlée Féchy AOC La Côte, ce vin sublime millésimé 2011 représentera avec fierté pendant un an le nec plus ultra des Chasselas élevés dans notre beau canton de Vaud.

Le Clos de la Dame... Un joli nom pour ce vin d'une finesse délicate, d'une élégance altière et recherchée qui s'accommode divinement avec les filets de perches du lac, un filet de truite meunière ou des médaillons de veau à la crème et qui saura vous régaler aussi pour l'apéritif.

Membre de l'association Clos, Domaines & Châteaux qui réunit les vins nobles suisses issus de domaines au patrimoine historique et qui cultivent leurs vignobles selon des règles strictes, le Domaine Chatelanat à Perroy propose une belle palette de vins: des rouges, un Gamay et un assemblage de Gamaret, Galotta et Garanoir, des rosés composés de cépages très originaux comme comme le Mara, Diolinoir, Garanoir, Galotta ou Pinot Noir, des blancs issus du Doral, Pinot Gris ou du Chasselas, dont Le Clos de la Dame, désormais fleuron de la cave!

Pour vous procurer ce vin, vous pouvez bien évidemment vous rendre au Domaine de Chatelanat, au centre du pittoresque village de Perroy entre Rolle et Allaman ou le commander par Internet sur leur site www.domaine-chatelanat.ch.

J’ai félicité de vive voix M. Raymond Metzener, le vigneron du domaine, un monsieur sympathique toujours jovial et loquace, et en ai profité pour lui poser quelques questions :

Extraits de l’interview de Raymond Metzener, vigneron du Domaine Chatelanat

Sylvie

Qu'est - ce que cela représente pour vous de coiffer le Clos de la Dame des Lauriers de Platine?

Raymond Metzener

C’est le résultat d’un sacré travail et surtout une belle récompense pour toutes les personnes qui ont travaillé ensemble à l’élaboration de ce vin.

Sylvie

Pourquoi ce vin s’appelle-t-il ainsi ?

Raymond Metzener

Le mot Clos vient du fait que les raisins sont plantés dans un clos, c’est-à-dire une parcelle entourée d’un grand mur. Quant à "Dame", on ne connaît pas vraiment l’origine du nom de ce lieu-dit, mais selon une légende, il y a fort longtemps, une dame, montant sur son beau cheval, apportait tous les jours à manger aux ouvriers qui travaillaient la vigne.

D’après notre conversation, autant vous dire que depuis que le Clos de la Dame a reçu les honneurs de platine Terravin, tout se bouscule à la cave : les commandes se multiplient, les appels et les éloges s’enchaînent ! C’est l’euphorie !... ça tombe bien, c’est le nom donné à leur mousseux élaboré dans les caves du Domaine ! Le Domaine Chatelanat peut être fier d’avoir couronné de platine son Chasselas de Féchy ! et en tant que Fezzolane, j’en suis fière moi aussi. Alors toutes mes compliments pour cette victoire!

Crédit photo

http://www.domaine-chatelanat.ch